août 1944
Libération de Châteaudun




8th Airforces 452nd 728th Bomb 35eme division
bomb group Squadron d'infanterie
Histoire
Un peu d’histoire….....
CHATEAUDUN 28 mars 1944
Crash de 2 avions B17 du 452th Bomb Group, 728th Bomb Squadron
N° 42-32082 et le 42-97200
En ce jour du mardi 28 mars 1944, le camp d’aviation de Châteaudun est de nouveau la cible des bombardiers américains.
Il est environ 13h45 quand les sirènes retentissent pour donner l’alerte à la population. La défense passive annonce l’approche de plusieurs groupes importants de bombardiers B17. Arrivant du sud-ouest, ils se dirigent vers la ville.
Les bombardiers B17 approchent de Châteaudun
Vers 14H00, les B-17 du 100th Bomb Group, du 390th Bomb Group et du 452nd Bomb Group, 4 à 6 groupes de 21 bombardiers soit environ 125 appareils, se dirigèrent vers la ville et la DCA commença à tirer vigoureusement. Deux bombardiers du 452nd Bomb Group furent touchés et s'écrasèrent immédiatement. Les deux premiers groupes bombardèrent le camp d'aviation alors que de nouvelles vagues de bombardiers se dirigent vers la ville mais ces dernières ne feront que passer. Le terrain d'aviation fut totalement recouvert de fumées et de flammes du Nord au Sud. Les hangars d'aviation furent touchés et brûlèrent ainsi que les champs et les fermes environnantes (de La Chambrie, de la Rabellière et de Villechêvre). La totalité des meules, récoltes et stock de fourrage de la ville de Châteaudun ont brûlés. Les projectiles étaient des bombes incendiaires, ce qui explique le nombre important des incendies.
Les B 17 au-dessus de la Beauce le 28 mars 1944 (photo S/Sgt PUIRATO, USAAF)
Les bombes sortent de la soute….environ 360 tonnes de bombes seront largués ce jour.
La base de Châteaudun
photos prise quelques instants avant le largage des bombes le 28/3/44 par le Sgt Melvin S. JENNER USAAF
Le bombardement commence pendant que la DCA fait rage. De nouvelles vagues d’avions sont signalées par les guetteurs. Le camp est recouvert de fumée et de flammes depuis le sud jusqu’au nord. Des hangars d’avions flambent. Des incendies s’allument au pourtour du camp. Des meules flambent à la ferme de La Chambrie, à celle de La Rabellière et à Villechêvres. Des débuts d’incendie se propagent partout dans les champs.
Vers 14h15, l’ordre est donné au premier groupe de secours, pompiers et brancardiers, de se tenir prêts à partir, depuis le poste du quartier Brack. Le village de Thiville est entouré de fumée, on craint le pire !
A 14h20, toutes les autres équipes de pompiers ainsi que les 2 premières voitures de secouristes sont rassemblées devant La Mairie de Châteaudun.
A 14h30, on téléphone de La Chambrie pour y réclamer les pompiers de toute urgence, le feu est à la ferme. Une minute plus tard, l poste du guet signale une nouvelle vague de bombardiers ! A 14h32, la ferme de Villchêvre réclame du secours, le feu s’est déclaré à deux endroits, toutes les meules brûlent. La ferme de La Rabellière est cernée par le feu. La Défense Passive téléphone, à la ferme de Maslainville, encerclé par la fumée, mais personne ne répond !
A 14h40, le danger présenté par une nouvelle vague de bombardiers a disparu, le premier groupe de secours commandé par le capitaine Fleury reçoit alors l’ordre de partir pour la ferme de La Chambrie. Deux minutes plus tard, c’est au tour du second groupe de pompiers commandé par le lieutenant Pionnier de partir pour la ferme de Villechêvre. Arrivé sur place, le lieutenant réclame des moyens supplémentaires afin de protéger la maison d’habitation. Les pompiers de Lutz en dunois vont venir les rejoindre et la caserne de La Ferté Villeneuil a aussi été avertie. Un agent de liaison parti à bicyclette pour la ferme de Maslainville, proche de l’entrepôt de munitions, revient avec de bonnes nouvelles. Il n’y a aucuns dégâts, mais un bombardier est tombé près du poste de DCA à proximité de la ferme.
A 15h45, le Sous-Préfet arrive à la ferme de Mr MASSON à La Chambrie. Tout danger d’extension du sinistre est conjuré, un grand hangar métallique est détruit, un abri semi-enterré en ballots de paille pressée de huit mètres d’épaisseur brûle lentement et une bergerie a brûlé avec ses 140 moutons et agneaux. Le lendemain, lors des travaux de déblaiement, les pompiers découvrirons le corps d’un homme calciné sous l’abri en paille, un charretier, le dénommé Buron Omer Maximilien, âgé de 28 ans, de Dampierre-sous-Brou.
La cause de la mort est vraisemblablement due à l’asphyxie. D’après les témoins, l’homme était sorti de l’abri avec les autres occupants, puis y est retourné pour aller chercher quelque chose, alors que la paille brulait.
La ferme de La Rabellière distante de 100 mètres n’a pas été touchée, mais toutes les meules situées à proximité immédiate sont la proie des flammes, une pompe à bras, envoyée un quart d’heure après le premier départ protège les bâtiments.
A 16h00, un agent de liaison revenant de la ferme de Villechêvre, signale que tout danger d’extension du sinistre est écarté.
La plupart des projectiles tombés aux abords du camp ont provoqué l’incendie des meules, des récoltes et stocks de fourrage de la ville de Châteaudun réquisitionnée. De nombreuses bombes n’ont pas éclaté. Une d’entre elles est dans ce cas au milieu de la cour de La Chambrie. Quelques protections ont été prises, un barrage a été fait autour avec des voitures pour protéger le cas échéant, les sauveteurs.
L’avion n° 42-32082 est le premier à être abattu par la Flak......
Le 2è avion à être touché est le bombardier B17 n°42 97200





